Exposition, performance, Galerie Duboisfriedland
Launch 17-09-2015 20-09-2015
(français plus bas)
“ENDORA societe joyeuse”. In it, we are self-proclaimed magic witches, women outside the norm. ENDORA société joyeuse evolved to become a generous community that ignored the differences (male/female, life/death, man/animal) that hinder imagined possibilities, and that unveiled a collective fiction/fabrication. It will to be a permanent celebration!
In ENDORA société joyeuse, the protagonists are in the balance of imbalance and in the imbalance of balance. We are looking for the place where art, science, theory, and practice meet.
These cheerful and flippant fools play out an art of paradox, wielding humour gladly, embracing slapstick and confrontation. DIY fantasists, they improvise journeys with spontaneity and self-deprecation. ENDORA société joyeuse doesnʼt accord any hierarchy to its reference points; whether they be historical, scientific, philosophical, artistic, or whether they come from popular or high culture, documentary of fictional sources.
Isabelle Stengers writes in « Fabriquer de lʼespoir au bord du gouffre » :
“It is a question of thinking of “a society of the marginal”: an anonymous and secret society, since there is neither a list of members, nor an admissions process, nor a secretariat, nor words of order or encouragement. To find yourself there without necessarily knowing those who resist infection from corruption, the prostitution of thought, hateful conformism, loyalty to abstract ideas.”
“…. we must respond to the consequences. Respond – thatʼs to say – learn, regain, dare to try new versions (or tropes) each time a bit more “bizarre”, “queer”, disconcerting, with greater expectations, escaping from the very real cliff face that we hadnʼt noticed had reached dangerous proximity.”
L’ENDORA société joyeuse affectionne de devenir une communauté généreuse qui fait fi des différences (sexes, vie / mort, homme / animal), qui superpose des possibles imaginaires, qui manifeste une fabulation collective. Ce sera la fête permanente !
Dans l’ENDORA société joyeuse, les deux protagonistes sont, l’une à l’équilibre du déséquilibre, l’autre au déséquilibre de l’équilibre. Pascale est une néo cyber païenne geek and queer frappée par l’aura des éco-féministes pragmatistes ecosexuelles. Elle cherche la rencontre entre art, théorie, pratique et activisme. Dominique est une amoureuse de l’art qui rend la vie plus intéressante que l’art, une professionnelle en tentatives multiples et contradictoires, une perfectionniste qui se veut amatrice. Elle aime les rencontres et fédèrent des projets participatifs collectifs.
Ces deux “sottes” ensoleillées et désinvoltes pratiquent l’art du paradoxe, manient l’humour bien volontiers, aiment le burlesque et la contestation. Bricoleuses fantaisistes, elles improvisent chemin faisant dans la spontanéité et l’autodérision. L’ENDORA, société joyeuse ne donne aucune hiérarchie à ses références : qu’elles soient historiques, scientifiques, philosophiques ou artistiques, qu’elles soient de culture populaire ou érudite, qu’elles soient documentaires ou fictionnelles.
Par exemple, Endora fait référence à la mère de Samantha dans la série télévisuelle Ma sorcière bien aimée (Bewitched). Endora, personnage haut en couleur et engagée, refuse de voir sa fille nier sa condition de sorcière pour plaire à un homme simple mortel. Société joyeuse fait référence aux “compagnies folles”, “fêtes de fous”, “sociétés joyeuses” qui prolifèrent à la fin du Moyen Age.
Blog : endorasociety
Facebook page : ENDORA société joyeuse
Les Consolantes: Lancement du 18 au 20 septembre 2015 à la galerie duboisfriedland (Bruxelles).
Graphisme logo: Olivia Sanchez